Il
y a plusieurs cas de figure :
Cela
peut se trouver assez brutalement
(quelqu'un
par exemple nous a blessé profondément,
par des paroles ou une attitude)... Mais
cela peut être une situation qui
s'envenime
petit à petit, comme un abcès qui
couve
et mûrit lentement, et on a de plus en
plus
mal, et c'est de plus en plus difficile à
s'en
débarrasser ! Quand j'étais pasteur dans
les
Hautes Alpes, j'ai vu des familles,
voisines,
qui ne se parlaient plus depuis des
années,
peut être des générations, parfois
elles
ne savaient plus pourquoi ! Chacun me
disait
: si l'autre vient me demander pardon,
je
le recevrai, mais lui même refusait d'y
aller
en premier !!!
Plusieurs
attitudes sont possibles : On
en prend son parti, on vit avec la cassure
ou
l'abcès, et on refoule tout ça dans son
subconscient
! Mais ça ressort quand même de
temps
en temps ! Ou
bien effectivement on vit avec, mais c'est
une
souffrance perpetuelle, on en est
profondément
malheureux et ça gâche l'existence
(beaucoup en sont même physiquement
malades...). C'est pas une vie !
Ou
bien on ne s'en accomode pas et on VEUT
s'en
sortir. Alors on fait des efforts, et
crac,
ça recommence, comme quand on veuit
s'arrêter
de fumer !! Alors on est doublement
malheureux,
avec un fort semtiment d'impuissance,
ce qui, il faut l'avouer, n'est
pas
très épanouissant !
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